La relation d’aide en FJT
- Tout d’abord, l’importance du collectif et la force du travail en équipe. La posture d’accompagnement en FJT n’est pas toujours simple : jonglage entre gestion locative et accompagnement socio-éducatif, conflits avec certain·e·s résident·e·s, agressivité, manque de moyens humains et des jeunes dans des situations parfois inextricables… Dans les moments de trop grande tension, pouvoir transférer temporairement certaines missions sur un·e collègue, gérer les situations difficiles en équipe ou en binôme et prévoir des temps d’échanges de pair à pair pour évacuer peut permettre de rapidement désamorcer les situations difficiles.
- Il n’y a pas une seule bonne posture d’aidant. Utilisation du tutoiement ou du vouvoiement, accompagnement très rapproché ou plus formel, la bonne posture, c’est celle dans laquelle un·e professionnel·elle se sent à l’aise et en capacité de créer un lien de confiance. Chacun·e met le curseur de l’intimité et de la proximité avec les jeunes où il le souhaite, comme le disait l’intervenant du cabinet associatif pour conclure la matinée : « La bonne posture, c’est celle où on est à l’écoute des autres, sans oublier d’être à l’écoute de soi-même. »
Et pour 2023 ?
Les journées des équipes socio-éducatives se poursuivront pour un nouveau cycle l’année prochaine, et quelques pistes de réflexion ont déjà été amorcées.
La journée du 22 novembre 2022 a aussi permis d’organiser plusieurs tables rondes sur des thématiques au cœur de l’actualité socio-éducative du réseau : les enjeux autour du numérique, le nouveau décret CVS et la mobilisation des résident·e·s en FJT, l’accompagnement des publics les plus précaires… Les restitutions de ces tables rondes et de ces échanges permettront de construire la feuille de route du pôle socio-éducatif de l’URHAJ pour 2023. Au programme : des groupes de travail, des formations et de nouveaux outils pour la ressourcerie !